Découverte de Douala par les explorateurs européens (années 1860–1880).
Fondation de la colonie allemande en 1884 : Douala devient un point stratégique d’accueil pour administrateurs, commerçants et missionnaires.
Premiers visiteurs : fonctionnaires, explorateurs, missionnaires, commerçants.
Description pittoresque de la ville dans les récits de voyage européens.
Hôtels et pensions coloniales : naissance des premiers établissements d’accueil (hôtel du Kamerun, maisons d’hôtes, clubs européens).
Loisirs coloniaux : chasse, excursions fluviales, clubs sportifs, plage de Youpwé.
Développement du transport fluvial et portuaire (port allemand, gare de Bessengué).
Les cartes postales, photographies, brochures missionnaires et récits d’explorateurs présentant Douala.
Douala comme vitrine du Cameroun allemand, puis français : le port, le fleuve, la ville “moderne”.
Sources : archives coloniales (Allemagne, France), rapports des missions, premières cartes touristiques.
Réouverture du Cameroun aux visiteurs étrangers après la Seconde Guerre mondiale.
Création et montée en gamme des hôtels (Akwa Palace, Hôtel du Plateau, etc.).
Développement des services touristiques : premières agences de voyages, guides locaux.
Douala devient la principale porte d’entrée du Cameroun (ouverture du nouvel aéroport international en 1948, extension du port).
Accueil des hommes d’affaires, diplomates, journalistes et techniciens.
Début du tourisme d’affaires et administratif (missions, séminaires).
Transformation des quartiers : Akwa (centre commercial), Bonanjo (administratif), Deïdo (culture populaire).
Naissance d’une vie culturelle urbaine : bars, cinémas, cabarets, fêtes populaires.
Premiers festivals et événements à dimension touristique (Ngondo, foires commerciales).
Brochures d’Air France, Cameroon Airlines, guides du Cameroun (années 1950–1970).
Douala dans les médias et dans l’imaginaire du “Cameroun moderne”.
Sources : presse coloniale et nationale, archives aéroportuaires, photographies, publicités.
Multiplication des hôtels, restaurants, agences de voyages.
Création d’infrastructures de congrès, séminaires, expositions.
Rôle des compagnies internationales, ONG et institutions régionales (BEAC, CEMAC, entreprises).
Montée du Ngondo comme événement identitaire et touristique.
Création du Musée Maritime, des galeries et espaces artistiques (préfiguration de Doual’Art).
Début du tourisme “urbain” : redécouverte de Bonanjo, architecture coloniale.
Douala comme étape vers Kribi, Limbe, ou l’Ouest.
Aéroport de Douala : forte croissance du trafic passagers (Air Afrique, CAMAIR, etc.).
L’essor du commerce sous-régional : touristes d’affaires nigérians, centrafricains, tchadiens.
Crises économiques (années 1980–1990), baisse des investissements.
Insuffisance d’entretien des infrastructures hôtelières et patrimoniales.
Faible visibilité internationale.
Sources : statistiques MINTOUL, rapports de CAMAIR, presse (Cameroon Tribune, Le Messager).
Réhabilitation des hôtels et ouverture de nouvelles chaînes (Pullman, ONOMO, etc.).
Développement du tourisme d’affaires : séminaires, conférences, missions d’experts.
Amélioration de l’aéroport, infrastructures routières et portuaires.
Rôle de Doual’Art, SUD (Salon Urbain de Douala) et des initiatives culturelles contemporaines.
Valorisation du patrimoine Sawa, du Ngondo, des musées et de l’art urbain.
Projets de circuits patrimoniaux et d’écomusées.
Initiatives de la Ville de Douala et du MINTOUL pour améliorer la qualité du cadre de vie.
Revalorisation des espaces naturels (Wouri, Manoka, Dibamba).
Enjeux de propreté, sécurité, environnement et urbanisme.
Place dans les plans nationaux de développement du tourisme.
Rôle stratégique de Douala comme hub de la CEMAC.
Perspectives : croisières fluviales, tourisme de mémoire, tourisme créatif.
Synthèse de la trajectoire : du port colonial à la métropole d’affaires et de culture.
Continuités et ruptures dans les formes de tourisme.
Défis pour la mise en valeur historique et patrimoniale.
Douala comme laboratoire d’un tourisme urbain africain.
Quel est le premier hotel ou restaurant ouvert à Douala?
Quel est le plus vieil hotel ou resto en activité à Douala?
