2025 : l'an 5 de la RTC!

Sommaire

Contexte 

Identité et image institutionnelle 

Communication et publicité institutionnelle 

Cadre juridique et organisation 

Dirigeants, staff et informations sur le personnel 

Produits, services et outils de travail 

Projets et partenariats 

Vie sociale et engagements (RSE, culture, sport) 

Chronologie des faits marquants 

Environnement sectoriel et acteurs associés 

Chiffres clés 

Crises et résilience 

Sources et archives 


Le bilan de l'An 5

Le bilan des 5 ans du Terminal à conteneurs : une transformation spectaculaire !

Le Terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri apporte enfin sa pleine contribution à l’économie nationale et au développement de la plateforme logistique et portuaire. Laissée en état de décrépitude, cette plateforme se métamorphose grâce à un ambitieux programme d’acquisition, par le PAD à travers la Régie du Terminal à Conteneurs (RTC S.A), de nouveaux équipements de manutention notamment. Parallèlement, des travaux de rénovation et de développement de la plateforme des opérations et d’entreposage sont exécutés au pas de charge afin de l’arrimer aux normes internationales reconnues dans le secteur.

Les aires de stockage sont entièrement pavées. L’acquisition d’engins de manutention, la rénovation de ceux laissés en décrépitude par l’ancien concessionnaire et l’installation de technologies de pointe, ont permis de moderniser et d’augmenter les capacités et les performances. Le chiffre d’affaires a connu un boum. L’on est passé d’un chiffre d’affaires de 49 milliards en 2020 à environ 60 milliards en 2024. Le projet d’extension de ce terminal va entrer en phase de réalisation en 2025.

Le bilan en chiffres

Chiffres cumulés en 5 ans

Dénomination Montant
Chiffre d'affaires c 277 750 248 156
Investissements sur fonds propres 49 484 300 379
Redevances versées 88 963 180 576

Le contexte

International

  • Concurrence portuaire régionale accrue

  • Flux maritimes mondiaux : Le terminal est directement impacté par les tendances du commerce maritime mondial (tailles des navires, chaînes d'approvisionnement, tarifs du fret). Les efforts de modernisation (acquisition de portiques, extension) visent à garantir que le port de Douala puisse accueillir des navires de plus grande capacité et rester une porte d'entrée majeure.

  • Modernisation et digitalisation : La pression internationale exige une modernisation des infrastructures et une digitalisation des procédures (dématérialisation douanière, gestion des conteneurs) pour améliorer l'efficacité et réduire les délais de transit, se conformant aux standards internationaux.

National

  • Souveraineté et performance : La RTC est le résultat de la reprise en main de la gestion du terminal à conteneurs par l'État camerounais, après la fin de la concession par DIT (Bolloré). Ce modèle national est un succès de performance et de rentabilité ($57,1 milliards de FCFA de chiffre d'affaires en 2023, la meilleure performance en quatre ans).

  • Pôle économique central : Le Port de Douala-Bonabéri est le principal poumon de l'économie camerounaise, gérant la majeure partie du trafic national et servant de port de transit aux pays enclavés de la CEMAC (Tchad, RCA). La performance de la RTC est donc stratégique pour la compétitivité et la sécurité des approvisionnements du pays.

  • Investissements majeurs : Le contexte est celui d'une poursuite des investissements. La RTC prévoit notamment de porter sa capacité à un million de conteneurs EVP d'ici 2026. Des projets comme l'acquisition de nouveaux portiques pour le quai 17 et l'extension du terminal (avec un investissement de $47 milliards de FCFA via un PPP avec Negri) sont lancés pour doubler les capacités logistiques.


Les dirigeants

Directeur Général : Lin Dieudonné ONANA NDOH

En fonction depuis : 2022

Fonctions précédentes : 

Directeur Délégué de la RDR

Autres fonctions :

Secrétaire Général de Port-Synthèse

 

Le PCA : Cyrus NGO'O


Les projets

Projet Date début Date fin prev Observations 
Extension du Terminal à conteneurs 2025 2027 Objectif : 
  • Porter la capacité de traitement du PAD de 380 000 EVP en 2024 à 1 million d’EVP en 2030

Construction de l'immeuble siège de la RTC 2025    

Les difficultés

Risque de congestion du au séjour prolongé des conteneurs

Les Faits 

Environ 2500 conteneurs Équivalents Vingt Pieds (EVP) sont en séjour prolongé sur le terminal de la RTC. Ces conteneurs sont débarqués depuis plus de 90 jours sans avoir été dédouanés par leurs propriétaires. 

Explication de l'engorgement 

Ce phénomène est une pratique habituelle chez certains importateurs et est causé par la faiblesse des coûts d'entreposage sur le terminal du port, comparés à ceux des entrepôts situés hors du port. Le terminal sert ainsi de zone de stockage à bas coût et sécurisée. 

Solution envisagée (à court terme) 

La Régie du Terminal à Conteneurs (RTC) a adressé une note à ces propriétaires, leur rappelant que le port est une zone de transit (délai de séjour réglementaire de onze jours ouvrables) et non de stockage. L'ultime solution est la vente aux enchères des conteneurs après 90 jours de séjour, conformément au Code des douanes, car ils sont considérés comme abandonnés. 

Autres difficultés

  • Capacité limitée : Le port de Douala, étant un port fluvial, a des contraintes physiques (tirant d'eau, longueur de quai) qui le rendent moins compétitif que le Port en eau profonde de Kribi et d'autres ports de la côte ouest-africaine, pour les grands navires.

  • Équipements : Bien que la RTC ait augmenté le nombre de grues et de portiques, l'acquisition d'équipements de pointe (comme les cinq nouveaux portiques prévus pour le quai 17) reste un impératif pour atteindre l'objectif d'un million de conteneurs EVP d'ici 2026.


Actualités

RTC et Congelcam règlent leur conflit chez le Mincommerce

Le différend entre Congelcam d'une part, le PAD et sa filiale RTC d'autrepart, remonte à février 2023.

La RTC reprochait à Congelcam une « saturation » du parc frigorifique du terminal, en raison de conteneurs stationnés trop longtemps.

Sommée d'enlever ses conteneurs, Congelcam a refusé, avançant un « dysfonctionnement » du processus de conservation. À l’issue d’une inspection, 432 des 626 conteneurs sont déclarés impropres. 


Documentation