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Le Terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri apporte enfin sa pleine contribution à l’économie nationale et au développement de la plateforme logistique et portuaire. Laissée en état de décrépitude, cette plateforme se métamorphose grâce à un ambitieux programme d’acquisition, par le PAD à travers la Régie du Terminal à Conteneurs (RTC S.A), de nouveaux équipements de manutention notamment. Parallèlement, des travaux de rénovation et de développement de la plateforme des opérations et d’entreposage sont exécutés au pas de charge afin de l’arrimer aux normes internationales reconnues dans le secteur.
Les aires de stockage sont entièrement pavées. L’acquisition d’engins de manutention, la rénovation de ceux laissés en décrépitude par l’ancien concessionnaire et l’installation de technologies de pointe, ont permis de moderniser et d’augmenter les capacités et les performances. Le chiffre d’affaires a connu un boum. L’on est passé d’un chiffre d’affaires de 49 milliards en 2020 à environ 60 milliards en 2024. Le projet d’extension de ce terminal va entrer en phase de réalisation en 2025.
 
    
 
    
 
    
 
    
| Dénomination | Montant | 
| Chiffre d'affaires c | 277 750 248 156 | 
| Investissements sur fonds propres | 49 484 300 379 | 
| Redevances versées | 88 963 180 576 | 
Concurrence portuaire régionale accrue
Flux maritimes mondiaux : Le terminal est directement impacté par les tendances du commerce maritime mondial (tailles des navires, chaînes d'approvisionnement, tarifs du fret). Les efforts de modernisation (acquisition de portiques, extension) visent à garantir que le port de Douala puisse accueillir des navires de plus grande capacité et rester une porte d'entrée majeure.
Modernisation et digitalisation : La pression internationale exige une modernisation des infrastructures et une digitalisation des procédures (dématérialisation douanière, gestion des conteneurs) pour améliorer l'efficacité et réduire les délais de transit, se conformant aux standards internationaux.
Souveraineté et performance : La RTC est le résultat de la reprise en main de la gestion du terminal à conteneurs par l'État camerounais, après la fin de la concession par DIT (Bolloré). Ce modèle national est un succès de performance et de rentabilité ($57,1 milliards de FCFA de chiffre d'affaires en 2023, la meilleure performance en quatre ans).
Pôle économique central : Le Port de Douala-Bonabéri est le principal poumon de l'économie camerounaise, gérant la majeure partie du trafic national et servant de port de transit aux pays enclavés de la CEMAC (Tchad, RCA). La performance de la RTC est donc stratégique pour la compétitivité et la sécurité des approvisionnements du pays.
Investissements majeurs : Le contexte est celui d'une poursuite des investissements. La RTC prévoit notamment de porter sa capacité à un million de conteneurs EVP d'ici 2026. Des projets comme l'acquisition de nouveaux portiques pour le quai 17 et l'extension du terminal (avec un investissement de $47 milliards de FCFA via un PPP avec Negri) sont lancés pour doubler les capacités logistiques.
En fonction depuis : 2022
Fonctions précédentes :
Directeur Délégué de la RDR
Autres fonctions :
Secrétaire Général de Port-Synthèse
| Projet | Date début | Date fin prev | Observations | 
| Extension du Terminal à conteneurs | 2025 | 2027 | Objectif : 
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| Construction de l'immeuble siège de la RTC | 2025 | 
Les Faits
Environ 2500 conteneurs Équivalents Vingt Pieds (EVP) sont en séjour prolongé sur le terminal de la RTC. Ces conteneurs sont débarqués depuis plus de 90 jours sans avoir été dédouanés par leurs propriétaires.
Explication de l'engorgement
Ce phénomène est une pratique habituelle chez certains importateurs et est causé par la faiblesse des coûts d'entreposage sur le terminal du port, comparés à ceux des entrepôts situés hors du port. Le terminal sert ainsi de zone de stockage à bas coût et sécurisée.
Solution envisagée (à court terme)
La Régie du Terminal à Conteneurs (RTC) a adressé une note à ces propriétaires, leur rappelant que le port est une zone de transit (délai de séjour réglementaire de onze jours ouvrables) et non de stockage. L'ultime solution est la vente aux enchères des conteneurs après 90 jours de séjour, conformément au Code des douanes, car ils sont considérés comme abandonnés.
Capacité limitée : Le port de Douala, étant un port fluvial, a des contraintes physiques (tirant d'eau, longueur de quai) qui le rendent moins compétitif que le Port en eau profonde de Kribi et d'autres ports de la côte ouest-africaine, pour les grands navires.
Équipements : Bien que la RTC ait augmenté le nombre de grues et de portiques, l'acquisition d'équipements de pointe (comme les cinq nouveaux portiques prévus pour le quai 17) reste un impératif pour atteindre l'objectif d'un million de conteneurs EVP d'ici 2026.
 
    
Le différend entre Congelcam d'une part, le PAD et sa filiale RTC d'autrepart, remonte à février 2023.
La RTC reprochait à Congelcam une « saturation » du parc frigorifique du terminal, en raison de conteneurs stationnés trop longtemps.
Sommée d'enlever ses conteneurs, Congelcam a refusé, avançant un « dysfonctionnement » du processus de conservation. À l’issue d’une inspection, 432 des 626 conteneurs sont déclarés impropres.
