Charles ATANGANA
Informations générales
Nom complet
Charles ATANGANA NTSAMA
Date et lieu de naissance
1883
Date et lieu de décès
1er Septembre 1943 à Mvolyé
Domaine d'activités :
Chef traditionnel
Parcours
Epoque allemande
1883 : Naissance à Mvolyé
1896 - 1899 : Etudes primaires à l'école allemande de Kribi. Ces études sont brutalement interrompues par une révolte.
1900 - 1901 : Interprète à Victoria. Apprend le métier d'infirmier.
1902 - 1911: Travaille aux cotés du Major Hans DOMINIK, chef de poste allemand à Yaoundé. Il est notamment : Président du tribunal d’arbitrage , Président du tribunal Indigène dès 1911 et Commissaire du gouvernement pour le recouvrement d’impôts et le recrutement de la main-d’œuvre en soldats dans tout le ressort du grand cercle de Yaoundé.
1911 : Nommé Chef supérieur des Ewondos et des Benés.
1911- 1912 : Se rend en Allemagne pour enseigner l'éwondo à l'Université de Hambourg. Durant son séjour en Allemagne, il écrit un recueil d’histoires, de contes et de proverbes beti intitulé le "Jaunde - text".
1912 : Retour au Cameroun. Lance la construction de son Palais à Efoulan
1913 : Effectue un nouveau séjour en Allemagne puis se rend à Rome, en Italie.
Durant la 1ère guerre mondiale
1914 : Eclatement de la première guerre mondiale. ll est l'allié des allemands avec qui il s'enfuit vers l'île de Fernando Po'o.
Il part ensuite en exil en Espagne.
Epoque française
1919 : Fin de la guerre. Il négocie son retour au Cameroun et promet fidélité aux français.
1920 : Retour au Cameroun. Placé en résidence surveillée à Dschang.
1921 : Retour à Yaoundé
1922 : Réinstallé sur son trône de Chef supérieur des Ewondos et des Benes.
1930 : Invité à la grande exposition universelle de Paris
1935 : Conduit la délégation camerounaise à la Conférence coloniale de Paris
1943 : Meurt à Mvolyé, le 1er septembre.
Ce qu'il laisse à la postérité
Un Palais
Réorganisation et modernisation du pays ewondo
Lire à ce sujet, le MEMORANDUM SUR
L'OEUVRE DE CHARLES ATANGANA ET HISTORIQUE DU CHATEAU, Une notice historique de Marie-Thérèse Assiga Ahanda, sa fille
Version PDf
