Entreprises à capitaux publics

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Classement par ordre alphabétique

Classement par secteur d'activité

Au Cameroun, les entreprises publiques ne sont pas de simples instruments administratifs : elles constituent de véritables piliers économiques, souvent leaders dans leurs secteurs respectifs. Malgré les défis liés à la gouvernance et à la rentabilité, plusieurs d’entre elles affichent des performances solides et jouent un rôle structurant dans le développement national.

 

Parmi les plus emblématiques :

  • FEICOM, CFC, SNI : leviers financiers pour les collectivités et les investissements publics.
  • PAD et PAK : les ports de Douala et Kribi, véritables hubs logistiques pour l’Afrique centrale.
  • CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) : acteur majeur de la sécurité sociale, avec des bénéfices en constante progression.
  • CAMTEL : opérateur historique des télécommunications, en pleine modernisation de ses infrastructures.
  • SNH, SONARA, SCDP, CSPH : chaîne allant de l’exploration à la distribution, en passant par la transformation et la régulation des produits pétroliers. 
  • ENEO, SONATREL et EDC : garants du transport et du développement du réseau électrique national.
  • SODECOTON, CDC, SEMRY, ONCC, SODECAO : moteurs du secteur agro-industriel, essentiels à la souveraineté alimentaire.
  • CAMWATER : acteur clé dans la distribution de l’eau potable.

 

Ces entreprises assurent des missions d’intérêt général, tout en générant des dividendes pour l’État et en soutenant des milliers d’emplois qualifiés. Elles sont également des vecteurs d’innovation, notamment dans la digitalisation des services, la gestion durable des ressources et la coopération régionale.

 

Les entreprises à capitaux publics regroupent non seulement les sociétés entièrement détenues par l’État mais aussi des fleurons du secteur privé dans lesquels l’État détient une participation significative, souvent stratégique.

Parmi ces entreprises mixtes ou semi-publiques, on retrouve :

  • SABC (Société Anonyme des Brasseries du Cameroun) L’État y détient une part minoritaire via la SNI, dans une entreprise leader du secteur agroalimentaire.
  • Plusieurs banques commerciales 
  • Les compagnies pétrolières privées opérant au Cameroun. L’État, via la SNH, est souvent co-actionnaire ou partenaire dans des joint-ventures avec des majors comme Perenco et Addax Petroleum, assurant ainsi un contrôle partiel sur l’exploitation des ressources.